Le projet d'Atlas de la flore vaudoise
Le Catalogue de la flore vaudoise de Durand et Pittier de 1882 fournit une bonne image de la flore du canton avant les grands bouleversements qui ont marqué le territoire au XXe siècle : développement des villes, intensification de l’agriculture, assèchement des marais, correction des cours d’eau, protection des forêts, phénomène des néophytes envahissantes, … La situation actuelle de la flore est très différente de celle de la fin du XIXe siècle et nécessite un nouvel état des lieux.
Objectifs du projet
Le projet d’Atlas poursuit plusieurs objectifs:
- Décrire la situation actuelle de la flore vaudoise, aussi bien pour les espèces communes que pour les espèces rares.
- Tracer son évolution historique depuis le XIXe siècle et fournir un état de référence pour de futures études
- Montrer les enjeux actuels de sa protection et de sa conservation
- Préciser les connaissances de terrain en vue d’améliorer la protection des espèces prioritaires
- Stimuler et renouveler le réseau des naturalistes actifs sur le terrain
- Sensibiliser un large public à la richesse et à la protection de notre patrimoine naturel
Principes
Un projet ouvert | Le projet s'adresse non seulement aux experts, mais aussi aux botanistes amateurs et à toute personne intéressée par la flore régionale. | |
Un projet collectif | Les inventaires de terrain se font par groupes de 2-4 botanistes. Le projet comprend aussi des week-ends prolongés de cartographie dans différentes régions. | |
Une méthode rigoureuse | Pour constituer une référence fiable, l’Atlas suit une méthode rigoureuse et reproductible : les inventaires floristiques par carré km permettront des comparaisons avec d’autres projets similaires. Ils pourront également être reproduits selon la même méthode dans quelques décennies, ce qui permettra de mesurer l’évolution de la flore de manière précise. | |
Un projet limité dans le temps | Le projet est prévu sur 8 ans, et aboutira en 2021. | |
Un projet réaliste | L’essentiel du travail, notamment son élaboration et les inventaires sur le terrain, est effectué par des bénévoles. Mais pour garantir le bon fonctionnement du projet, une coordinatrice payée a été engagée. | |
Un projet destiné à un large public | La publication offrira une description scientifiquement rigoureuse de la situation de chaque espèce, mais selon une forme accessible pour un plus large public. L’Atlas sera attrayant grâce aux cartes et aux photographies couleurs inédites fournies pour chaque espèce. | |